Routes

Près de 7500 kilomètres de routes départementales parcourent l’Eure-et-Loir, placées sous la responsabilité du Conseil départemental. Seul acteur de la construction et de l’entretien de ce réseau, le Département agit au quotidien pour répondre aux besoins de circulation et de sécurité des Euréliens.

Chaque jour, au rythme des saisons et des besoins ponctuels, des agents du Département entretiennent les routes départementales et leurs abords (signalisation, glissières de sécurité, fauchage...), favorisant la mobilité et la sécurité sur tout le territoire. Le Conseil départemental poursuit également une politique d’investissement soutenue : modernisation du réseau, nouvelles routes, accessibilité, aménagement de grands axes interdépartementaux… autant d’infrastructures qui dynamisent le développement économique et touristique, indispensable à l'attractivité du département.

Réseau routier

La gestion du réseau est assurée par plus de 300 agents répartis sur l’ensemble du territoire, dans les subdivisions routières et les centres d’exploitation et d’intervention. Ils assurent l’entretien et la réparation des chaussées, pour maintenir la sécurité et assurer la pérennité du patrimoine routier départemental. Afin d’offrir les meilleures conditions de circulation aux usagers tout en préservant la biodiversité locale, le Conseil départemental s’est engagé dans une démarche de fauchage raisonné.

Chaque année, le Département continue d’investir dans son réseau routier. Les aménagements réalisés jouent un rôle majeur dans le développement économique local en assurant une meilleure connexion des activités et contribuent à améliorer la qualité de vie des habitants (déviations…).

RN 154

Depuis de nombreuses années, l’aménagement d’une partie de la RN 154, située entre Nonancourt et Allaines, est une priorité pour le Conseil départemental d’Eure-et-Loir.
En 2009-2010, l’État a lancé un débat public qui avait permis de dégager un large consensus sur deux nécessités : une réalisation rapide de cet équipement et un aménagement global de l’itinéraire pour éviter une réalisation au coup par coup. L’État avait donc décidé la mise en concession de l’A 154 en vue de son achèvement avant 2018. Le Conseil départemental, avait appuyé à une large majorité cette décision.

La « Commission Mobilité 21 » chargée de hiérarchiser les projets du Schéma national des infrastructures de transport, a rendu un rapport à l’encontre de ces préconisations. Actées par le Premier ministre, les conclusions du rapport prévoyaient en effet de différer la réalisation de l’itinéraire à 2030, voire 2050 et d’assurer le financement des travaux grâce au produit de l’écotaxe.

Suite aux interventions du Président du Conseil départemental, du Conseil régional et des députés et sénateurs d’Eure-et-Loir, le ministre a accepté, fin 2013, de revoir son arbitrage en se prononçant pour la relance du projet de concession autoroutière.

Service hivernal

Tous les ans en période hivernale, les équipes du Département se tiennent prêtes à intervenir pour maintenir des conditions de circulation optimales, en cas de formation de verglas ou d’épisodes neigeux sur la chaussée. L’objectif est de limiter l’impact de la météo sur les conditions de circulation sur le réseau routier départemental et dans l’organisation des transports scolaires et des lignes Transbeauce. Agents, saleuses et lames de déneigement sont mobilisables 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

En cas d’enneigement exceptionnel, le dispositif hivernal est renforcé. Le Conseil départemental met en place sa cellule de crise et active son numéro vert. Il a également signé des conventions avec les agriculteurs euréliens et les maires pour aider les communes à déneiger les routes.

Fauchage raisonné
Chaque année de mai à décembre, le Conseil départemental effectue sa campagne de fauchage raisonné sur les routes départementales, afin de garantir aux usagers une parfaite visibilité tout en maitrisant les dépenses de fonctionnement et en respectant l’environnement. En effet, si le fauchage est avant tout réalisé pour garantir la sécurité des usagers, ces routes sont le plus souvent bordées d’accotements, de fossés et de talus enherbés, qui constituent autant de refuges pour la faune et la flore.
Afin d’optimiser le procédé, tout en assurant le meilleur entretien, le fauchage est découpé en 3 phases : coupe des accotements, coupe de la largeur totale et débroussaillage. Ces opérations sont réalisées par les agents de 20 centres d’exploitation, à l’aide de 32 équipements. 
 
Les travaux sur les routes départementales

Le Conseil départemental effectue des travaux d’entretien, de modernisation et d’amélioration de la sécurité sur le réseau routier départemental tout au long de l’année. Il renouvelle régulièrement la couche de roulement (partie supérieure de la chaussée), pour maintenir de bonnes conditions de sécurité et préserver les routes contre des dégâts combinés des intempéries, de la circulation et des travaux réalisés par les communes ou les gestionnaires de réseaux (téléphone, électricité, gaz, eau potable…).
Ces travaux peuvent avoir une incidence plus ou moins importante sur les conditions de circulation.

Leur durée est soumise à divers aléas, notamment les conditions météorologiques. En conséquence, la circulation peut éventuellement être rétablie plus rapidement ou les travaux faire l’objet d’une prolongation.

 

Le Parc départemental

Service du Conseil départemental d’Eure-et-Loir, le Parc départemental fonctionne sous un régime autonome qui lui permet de réaliser des prestations pour le compte des communes. Il dispose d’une expertise et de savoir-faire reconnus dans le domaine routier et de moyens matériels et humains dimensionnés pour répondre efficacement, rapidement et à un coût raisonnable aux besoins des collectivités du département (enduits, réparations de chaussée, signalisations, entretien de véhicules et matériels…)

Pour ses activités, le Parc départemental possède un parc de véhicules et d’engins spécialisés. L’équipe est composée d’une cinquantaine d’agents, dont près de la moitié est dédiée à l’exploitation des routes. Le reste de l’équipe est affectée à l’atelier, le magasin, le laboratoire et l’administration générale.

Déviation de Châteauneuf-en-Thymerais

Déviation de Châteauneuf-en-Thymerais – Enquête publique relative à l’obtention de l’autorisation environnementale unique 

Le projet de déviation de Châteauneuf-en-Thymerais est un projet porté par le Conseil départemental d’Eure-et-Loir. Ce projet concerne les communes de Châteauneuf-en-Thymerais, Thimert-Gâtelles, Saint-Maixme-Hauterive, Saint-Sauveur-Marville et Saint-Jean-de-Rebervilliers. Il s'inscrit dans une démarche d'amélioration des flux d'échanges, de la sécurité et de baisse des nuisances (acoustique, qualité de l'air, accessibilité aux commerces et services) pour les véhicules en transit (principalement pour les poids-lourds) ainsi que pour les habitants des bourgs de Châteauneuf-en-Thymerais et de Thimert-Gâtelles.

D'une longueur totale de 7,9 km, la déviation permet de relier les RD928 nord et 939 sud en contournant les bourgs de Châteauneuf-en-Thymerais et Thimert-Gâtelles par l'ouest. Sur son trajet, les échanges avec les RD939 nord, 140, 928 sud et 23 sont assurés via des giratoires. Le projet traverse la forêt domaniale de Châteauneuf sur environ deux tiers de son linéaire (dont une partie en recalibrage/requalification), le reste du tracé est situé sur des parcelles agricoles.

Ce projet a fait l’objet d’une première enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique qui s’est déroulée du 26 juin au 26 juillet 2017. L’arrêté préfectoral déclarant d’utilité publique le projet de travaux de déviation de Châteauneuf-en-Thymerais, emportant classement-déclassement des voies et mise en compatibilité des documents d’urbanisme des communes de Châteauneuf-en-Thymerais, Saint-Maixme-Hauterive et Thimert-Gâtelles a été obtenu le 19 janvier 2018.

Une deuxième enquête publique au titre du code de l’expropriation, enquête parcellaire, s’est tenue du 2 au 17 juillet 2018. Celle-ci avait pour objet de déterminer précisément les parcelles à acquérir ainsi que les propriétaires de ces parcelles, les titulaires de droits réels et les autres intéressés.

L’enquête nécessaire à l’obtention de l’Autorisation Environnementale Unique intervient donc dans un troisième temps. Cette dernière porte sur :

  • Une demande d’autorisation au titre des articles L.214-1 et suivants du code de l’environnement (Police de l’eau),
  • Une demande de dérogation aux interdictions mentionnées aux 1°, 2° et 3° de l’article L.411-1 du code de l’environnement (espèces et habitats naturels protégés),
  • Une demande d’autorisation de défrichement au titre des articles L.341-1 et R.341-1 et suivants du code forestier,
  • Une procédure d’absence d’opposition au titre du régime d’évaluation des incidences Natura 2000.
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Cette page a été mise à jour le 17-11-2022